Le temps n'est plus au harcèlement médiatique que subissait la princesse Caroline, et j'en suis bien heureuse pour elle. Si (peut-être ne lisais-je pas la bonne feuille de presse ?) Stéphanie, Albert et son récent mariage, Pierre ou Louis apparaissent régulièrement dans certaines revues, il me semble que la traque aux images et aux rumeurs a largement baissée. Certes, je ne suis pas à l'affût du miroir aux alouettes de la vie des princes et princesses du rocher. Cependant, ne serait-ce qu'en passant dans les rues, je vois beaucoup moins de manchettes qui tentent d'allécher la ménagère et le curieux avec des soupçons de scoop.
Cependant, le rocher et ses mille feux resplendit encore d'un bel attrait. Je me rends compte, avec un vif plaisir, que mes articles sur le rocher sont lues dans beaucoup de pays. Merci à mes lecteurs d'Italie, de Russie et d'Ukraine. Des Etats-Unis d'Amérique...
Le livre Prisonnier du rocher, éditions Jacob-Duvernet, écrit avec Luigi Ciardelli libère souvent la même remarque abasourdie : mais il y a une prison à Monaco !
C'est vrai que cela peut surprendre. Comment imaginer que derrière les paillettes, les strass, les tables de jeux et l'argent ostentatoire, une ancienne forteresse puisse tenir en son ventre des personnes placées sous main de justice monégasque ?
Ainsi, Luigi Ciardelli, entraîne vers les labyrinthes de la forteresse, le lecteur qui se retrouve "enfermé" à sa suite dans une cellule certes climatisée, mais une cellule tout de même. Il se retrouve à partager moins de dix mètres carré avec un codétenu qui n'est pas apprécié au delà du supportable. Jusqu'à ce que de cellule en cellule, c'est la prison dans son ensemble qui est visité par Luigi. Le récit autobiographique d'un ancien pensionnaire de la forteresse. Forteresse aux murs épais. Quatre mètres d'épaisseurs que grilles, barreaux et autres obstacles seront à vaincre, malgré la haute surveillance du système pénitentiaire monégasque. Scier la nuit pendant de longues heures, de jours en jours, jusqu'à ce moment où Luigi enfin se retrouve à l'air libre. A huit mètres du sol....
Prisonnier du rocher, extrait :
Allongé contre la pierre, malgré l’obscurité, je vois le grillage que nous avons levé comme un couvercle de boite de sardine. Son coin gauche mangé par l’obscurité. Les trois mousquetons en triangle autour de la corde de sacs poubelle. De l’autre coté, les derniers barreaux.
Puis le vide…
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