Que vous soyez un lecteur d'ebook sur liseuse, Ipad ou autres numériques ou que vous soyez un lecteur de livres papier, voilà le témoignage d'un ancien détenu qui accepte de témoigner sur les mois de détention qu'il a passé dans l'une des plus discrètes prisons du monde.
Voilà votre curiosité, à juste titre, émoustillée....
De quel pays parle t'on ?
Silence dans vos mémoires....L'Amérique est ses prisons que l'on nous montre sordides et violentes. La France et ses cellules qui ne suffisent plus...L'Espagne ou le Maroc...non, non, vous n'y êtes pas....
De la principauté de Monaco....
Luigi Ciardelli a passé neuf mois sur la terre monégasque. Monaco, son rocher, sa famille princière, le soleil et la mer....A l'ombre du musée océanographique, la prison de Monaco déroule ses couloirs obscurs et glacés de carrelage sous la terrasse du musée. Une terrasse qu'empruntent de nombreux touristes ou monégasques sans savoir qu'ils marchent sur la tête d'une population pénale qui a vue sur la mer.
Dans la prison de Monaco, les personnes placées sous main de justice ne connaissent pas la décrépitude des prisons françaises. Pas de saleté, de cafards ou de rats. Mais des repas confectionnés avec des achats qui viennent du marché du coin. Ou presque. Cellules climatisées. Radio et télévision sans un euros à donner en échange, offert gracieusement par sa majesté. Tenu de prisonnier de rigueur. Alors pourquoi un livre, si tout est si beau dans le monde de la prison monégasque ! La vie dans la prison de Monaco est un grand sujet en lui-même. Cependant au-delà de cette histoire incroyable, le prisonnier du rocher est l'occasion de parler de l'incarcération au-delà des thèmes récurrents de l'insalubrité et de la surpopulation pénale.
Ce témoignage que nous livre Luigi Ciardelli, à qui j'ai prêté ma plume, est un roman d'aventure. Une aventure qui se termine par l'une des plus rocambolesques évasions qu'a connu le monde de la prison.
Tout a commencé par une enfance ni heureuse ni malheureuse. Des rencontres à l'âge où un jeune se trace une identité. Puis le goût des belles choses et de l'argent. Des fêtes et de l'argent aussi vite gagné que dépensé. De l'argent que l'auteur gagne en quelques heures tandis que d'autres travaillent des mois pour un faible salaire. Le pied à l'étrier d'un grand train de vie...Comment revenir en arrière après un tel apprentissage.
Notre histoire commence en France. Luigi Ciardelli s'est réfugié sous le soleil de notre belle côte méditerranéenne afin d'échapper à la justice italienne qui l'a relâchée, dans l'intention de lui remettre la main dessus une fois quelques mises au point juridiques . Qu'à cela ne tienne, pas question de rester à attendre la bonne volonté de la justice italienne. La France, en première étape avant l'Espagne afin de laisser une marge suffisante entre l'Italie et le presque évadé. Mais Luigi ne sait pas, encore, vivre d'autres choses que de braquages. Il commet donc quelques larcins sur la côte avant de se faire pincer par la police française. En guise de prison italienne, il connaît donc la prison française. La prison...que dis-je, les prisons françaises....Nice, Arles, Marseille et ses Baumettes décrépies....jusqu'à ce qu'enfin Luigi ait payé à la France les huit années de prison dues.
Un beau matin, Luigi Ciardelli quitte la France. Il est ce que l'on appelle extradé. Extradé vers l'Italie. Le temps est passé et Luigi veut mettre un terme à sa vie de braqueur. Pour cela, il doit finir de purger sa peine italienne. Il pense à son avenir Luigi, dans le camion pénitentiaire qui l'emmène vers l'Italie. C'est presque comme s'il sentait l'odeur de la mer. Sa mer, celle de Viareggio, petite ville de pêcheur ou il est né. L'odeur des pins, des vignes et de la Toscane...lorsque le camion pénitentiaire, soudain, dévie de sa route. Brutalement, voilà le véhicule qui fonce vers Monaco.
La justice monégasque veut le récupérer. Considéré comme l'ennemi numéro 1, Luigi Ciardelli se retrouve emprisonné dans l¹une des prisons la plus discrète du monde : celle de Monaco.
Emprisonné par la ruse. La ruse en guise de papier officiel....une ruse qui allume la flamme de sa colère. Le pot de terre contre le pot de fer. Un homme contre une principauté. Un homme contre une justice. Un homme qui ne cesse de réfléchir au moyen de faire payer à la principauté de Monaco son incarcération abusive. On suit le conflit qui, dès le début, l'oppose à administration monégasque qui refuse de l'envoyer dans une prison italienne. Le bras de fer est inégal, et Luigi Ciardelli n'aura dès lors qu'un seul but : s¹évader. Voilà notre roman d'aventure qui nous entraîne à la suite d'un homme intelligent qui n'aura de cesse de se frayer un chemin vers la sortie. Et quelle sortie ! Dans son projet d'évasion, il entraîne un ancien marine américain. L'auteur devient alors le personnage d'un réel roman d'aventure. L'évasion est réussie. Le Rocher est ébranlé. Des explications s'imposent. S'est-il évadé sans aide extérieure ? Une rumeur de complot commence à planer sur la Principauté. Ce document vécu, d'un homme qui accepte de témoigner, est l'occasion de
réfléchir au thème de la justice sous un aspect jamais abordé. La peine de
prison, seule réponse à la délinquance, n'est plus vue à travers le
délabrement de nos prisons françaises et laisse ainsi l'auteur s'exprimer sur la notion de l'enfermement. Un sujet intemporel. Luigi Ciardelli a prêté sa plume à Corinne Héron-Mimouni, surveillante d'établissement pénitentiaire depuis 1984, et l'auteur notamment de Matonne aux Éditions Ramsay.
réfléchir au thème de la justice sous un aspect jamais abordé. La peine de
prison, seule réponse à la délinquance, n'est plus vue à travers le
délabrement de nos prisons françaises et laisse ainsi l'auteur s'exprimer sur la notion de l'enfermement. Un sujet intemporel. Luigi Ciardelli a prêté sa plume à Corinne Héron-Mimouni, surveillante d'établissement pénitentiaire depuis 1984, et l'auteur notamment de Matonne aux Éditions Ramsay.
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