samedi 29 juin 2013

Lecteurs lectrices

Suis-je sotte...
J'ai oublié de vous dire : les commentaires, questions, impressions sont les bienvenues sur ce blog !

Monte-Carlo, Monaco et sa principauté brillent de mille feux

Le temps n'est plus au harcèlement médiatique que subissait la princesse Caroline, et j'en suis bien heureuse pour elle. Si (peut-être ne lisais-je pas la bonne feuille de presse ?) Stéphanie, Albert et son récent mariage, Pierre ou Louis apparaissent régulièrement dans certaines revues, il me semble que la traque aux images et aux rumeurs a largement baissée. Certes, je ne suis pas à l'affût du miroir aux alouettes de la vie des princes et princesses du rocher. Cependant, ne serait-ce qu'en passant dans les rues, je vois beaucoup moins de manchettes qui tentent d'allécher la ménagère et le curieux avec des soupçons de scoop.
Cependant, le rocher et ses mille feux resplendit encore d'un bel attrait. Je me rends compte, avec un vif plaisir, que mes articles sur le rocher sont lues dans beaucoup de pays. Merci à mes lecteurs d'Italie, de Russie et d'Ukraine. Des Etats-Unis d'Amérique...
Le livre Prisonnier du rocher, éditions Jacob-Duvernet, écrit avec  Luigi Ciardelli libère souvent la même remarque abasourdie : mais il y a une prison à Monaco !
C'est vrai que cela peut surprendre. Comment imaginer que derrière les paillettes, les strass, les tables de jeux et l'argent ostentatoire, une ancienne forteresse puisse tenir en son ventre des personnes placées sous main de justice monégasque ?
Ainsi, Luigi Ciardelli, entraîne vers les labyrinthes de la forteresse, le lecteur qui se retrouve "enfermé" à sa suite dans une cellule certes climatisée, mais une cellule tout de même. Il se retrouve à partager moins de dix mètres carré avec un codétenu qui n'est pas apprécié au delà du supportable. Jusqu'à ce que de cellule en cellule, c'est la prison dans son ensemble qui est visité par Luigi. Le récit autobiographique d'un ancien pensionnaire de la forteresse. Forteresse aux murs épais. Quatre mètres d'épaisseurs que grilles, barreaux et autres obstacles seront à vaincre, malgré la haute surveillance du système pénitentiaire monégasque. Scier la nuit pendant de longues heures, de jours en jours, jusqu'à ce moment où Luigi enfin se retrouve à l'air libre. A huit mètres du sol....
 
Prisonnier du rocher, extrait :
Allongé contre la pierre, malgré l’obscurité, je vois le grillage que nous avons levé comme un couvercle de boite de sardine. Son coin gauche mangé par l’obscurité. Les trois mousquetons en triangle autour de la corde de sacs poubelle. De l’autre coté, les derniers barreaux.
Puis le vide…
Sous mes pieds, le sol est à plus de huit mètres.

jeudi 27 juin 2013

Prisonnier du rocher. Monaco, sa justice, Monaco, sa prison et le bleu de la mer

Amis et lecteurs,


Que vous soyez un lecteur d'ebook sur liseuse, Ipad ou autres numériques ou que vous soyez un lecteur de livres papier, voilà le témoignage d'un ancien détenu qui accepte de témoigner sur les mois de détention qu'il a passé dans l'une des plus discrètes prisons du monde.


Voilà votre curiosité, à juste titre, émoustillée....
De quel pays parle t'on ?
Silence dans vos mémoires....L'Amérique est ses prisons que l'on nous montre sordides et violentes. La France et ses cellules qui ne suffisent plus...L'Espagne ou le Maroc...non, non, vous n'y êtes pas....
De la principauté de Monaco....
Luigi Ciardelli a passé neuf mois sur la terre monégasque. Monaco, son rocher, sa famille princière, le soleil et la mer....A l'ombre du musée océanographique, la prison de Monaco déroule ses couloirs obscurs et glacés de carrelage sous la terrasse du musée. Une terrasse qu'empruntent de nombreux touristes ou monégasques sans savoir qu'ils marchent sur la tête d'une population pénale qui a vue sur la mer.
Dans la prison de Monaco, les personnes placées sous main de justice ne connaissent pas la décrépitude des prisons françaises. Pas de saleté, de cafards ou de rats. Mais des repas confectionnés avec des achats qui viennent du marché du coin. Ou presque. Cellules climatisées. Radio et télévision sans un euros à donner en échange, offert gracieusement par sa majesté. Tenu de prisonnier de rigueur. Alors pourquoi un livre, si tout est si beau dans le monde de la prison monégasque ! La vie dans la prison de Monaco est un grand sujet en lui-même. Cependant au-delà de cette histoire incroyable, le prisonnier du rocher est l'occasion de parler de l'incarcération au-delà des thèmes récurrents de l'insalubrité et de la surpopulation pénale.
Ce témoignage que nous livre Luigi Ciardelli, à qui j'ai prêté ma plume, est un roman d'aventure. Une aventure qui se termine par l'une des plus rocambolesques évasions qu'a connu le monde de la prison.
Tout a commencé par une enfance ni heureuse ni malheureuse. Des rencontres à l'âge où un jeune se trace une identité. Puis le goût des belles choses et de l'argent. Des fêtes et de l'argent aussi vite gagné que dépensé. De l'argent que l'auteur gagne en quelques heures tandis que d'autres travaillent des mois pour un faible salaire. Le pied à l'étrier d'un grand train de vie...Comment revenir en arrière après un tel apprentissage.
Notre histoire commence en France. Luigi Ciardelli s'est réfugié sous le soleil de notre belle côte méditerranéenne afin d'échapper à la justice italienne qui l'a relâchée, dans l'intention de lui remettre la main dessus une fois quelques mises au point juridiques . Qu'à cela ne tienne, pas question de rester à attendre la bonne volonté de la justice italienne. La France, en première étape avant l'Espagne afin de laisser une marge suffisante entre l'Italie et le presque évadé. Mais Luigi ne sait pas, encore, vivre d'autres choses que de braquages. Il commet donc quelques larcins sur la côte avant de se faire pincer par la police française. En guise de prison italienne, il connaît donc la prison française. La prison...que dis-je, les prisons françaises....Nice, Arles, Marseille et ses Baumettes décrépies....jusqu'à ce qu'enfin Luigi ait payé à la France les huit années de prison dues.
Un beau matin, Luigi Ciardelli quitte la France. Il est ce que l'on appelle extradé. Extradé vers l'Italie. Le temps est passé et Luigi veut mettre un terme à sa vie de braqueur. Pour cela, il doit finir de purger sa peine italienne. Il pense à son avenir Luigi, dans le camion pénitentiaire qui l'emmène vers l'Italie. C'est presque comme s'il sentait l'odeur de la mer. Sa mer, celle de Viareggio, petite ville de pêcheur ou il est né. L'odeur des pins, des vignes et de la Toscane...lorsque le camion pénitentiaire, soudain, dévie de sa route. Brutalement, voilà le véhicule qui fonce vers Monaco.
La justice monégasque veut le récupérer. Considéré comme l'ennemi numéro 1, Luigi Ciardelli se retrouve emprisonné dans l¹une des prisons la plus discrète du monde : celle de Monaco.
Emprisonné par la ruse. La ruse en guise de papier officiel....une ruse qui allume la flamme de sa colère. Le pot de terre contre le pot de fer. Un homme contre une principauté. Un homme contre une justice. Un homme qui ne cesse de réfléchir au moyen de faire payer à la principauté de Monaco son incarcération abusive. On suit le conflit qui, dès le début, l'oppose à administration monégasque qui refuse de l'envoyer dans une prison italienne. Le bras de fer est inégal, et Luigi Ciardelli n'aura dès lors qu'un seul but : s¹évader. Voilà notre roman d'aventure qui nous entraîne à la suite d'un homme intelligent qui n'aura de cesse de se frayer un chemin vers la sortie. Et quelle sortie ! Dans son projet d'évasion, il entraîne un ancien marine américain. L'auteur devient alors le personnage d'un réel roman d'aventure. L'évasion est réussie. Le Rocher est ébranlé. Des explications s'imposent. S'est-il évadé sans aide extérieure ? Une rumeur de complot commence à planer sur la Principauté. Ce document vécu, d'un homme qui accepte de témoigner, est l'occasion de
réfléchir au thème de la justice sous un aspect jamais abordé. La peine de
prison, seule réponse à la délinquance, n'est plus vue à travers le
délabrement de nos prisons françaises et laisse ainsi l'auteur s'exprimer sur la notion de l'enfermement. Un sujet intemporel. Luigi Ciardelli a prêté sa plume à Corinne Héron-Mimouni, surveillante d'établissement pénitentiaire depuis 1984, et l'auteur notamment de Matonne aux Éditions Ramsay.

 
 
 
 
 
 
 
 
 



mercredi 26 juin 2013

Principauté de Monaco et en premier plan le musée océanograhique


Auto-Edition et un mot très à la mode indé ou auteur indé

Taper dans un moteur de recherche le mot magique d'auto-édition ou le mot livre numérique et chacun comprend l'effervescence que promet cette liberté qui s'offre à tout auteur. Et comment blâmer l'écrivain qui cherche depuis plusieurs années, vrai parcours du combattant, un éditeur qui accepterait de publier ses écrits ?
La toile regorge de jour en jour d'un nombre de plus en plus important d'écrivains, "écrivant" diront certains ou pire scribouillards diront d'autres....qui se lancent dans l'auto-édition. Ceux qui ont des manuscrits dans les tiroirs savent ce que peut ressentir un auteur lorsqu'il réalise qu'il a cette liberté, enfin, de publier ses textes.  
Mais voilà, comme le dit Martin Rouillard sur son blog," un auteur indépendant n'est pas un auteur qui s'est fait claquer la porte au nez par chaque propriétaire de presse" et s'il l'écrit c'est bien parce qu'il reste une mauvaise image qui colle à la peau de ceux qui passe le pas. Qu'à cela ne tienne, cette image négative résistera t-elle à ce monde de l'édition en plein chambardement ? D'autant plus que quelques contes de fée pour adulte viennent teinter de réussite cette histoire d'auteurs indépendants qui se lancent dans la grande aventure. Qui ignore l'entrée fracassante dans le top des ventes de E.L. James et ses Cinquante nuances de gris ? Et pas besoin d'avoir lu cette romance façon Harlequin pimentée d'érotisme pour savoir que l'auteur a débuté par l'auto-édition.
L'auto-édition n'est plus ce qu'elle était ma bonne dame. Et heureusement... A moins de vivre sur une autre planète, l'auteur n'est plus la proie facile d'imprimeurs malhonnêtes qui se faisaient passer il y a peu encore pour des éditeurs contre un beau chèque. Chacun peut mettre son texte en ligne et ressentir le frisson de liberté que cela procure. Frisson de liberté, vraiment et je sais de quoi je parle. Le jour où mon livre La peur dans l'ombre a été disponible sur tout un florilège de plateformes numériques, quel bonheur ! Alors est-ce aussi le bonheur d'avoir dans les mains le fruit de son travail, Prisonnier du rocher, édition Jacob-Duvernet, édité par un éditeur classique ? Oui c'est aussi un immense bonheur. Est-ce de la même trempe ?
 Oui, bien sûr, deux bonheurs que je souhaite laisser cohabiter le plus longtemps possible !